Réunis autour de Fréderic Mitterrand, dans le cadre d'un émission spéciale dédiée à Bernard Blier, les invités témoignent avec émotion des qualités et des travers de Bernard,
 interrompus par des extraits de films. 
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FREDERIC MITTERRAND introduit le personnage comme étant secret 
et déconneur, grand frère de Jean Yanne ou petits fils de Molière, 
faisant pire que les imbéciles pour les combattre.
 -  FRANCOIS PERIER se rappelle des plaisanteries, quelques fois 
cruelles qu'ils faisaient. En raconte quelques unes. Bernard pour François Perier était surtout un grand comédien et un ami parfait.
 - GERARD OURY évoque le jour où Bernard, 
recalé au Conservatoire a été porté en triomphe, son succès immédiat au 
cinéma, son amitié avec Jouvet. Gérard Oury parle avec admiration de son
 côté caméléon dans ses différents rôles. 
      - Par téléphone ARLETTY parle de sa rencontre avce Blier dans "Hôtel du Nord".
 - MICHELINE PRESLE évoque un "tour" que lui ont joué François Perier et Bernard Blier lorqu'ils jouaient ensemble "Colinette" de Marcel Achard.
- JEAN CARMET raconte comment sa 1ère rencontre avec Bernard Blier
 a été marquée du sceau de la plaisanterie. Malgrè la complicité totale 
qui existait entre eux, jean Carmet se méfiait beaucoup de Bernard.
 - Pour JEAN PAUL BELMONDO, le premier souvenir remonte au tournage de "100 000 dollars au soleil", Bernard dès le matin, parlait "gueuleton".
 - ALAIN POIRE jouait aux cartes avec Bernard dès qu'ils se voyaient, s'ensuivait très rapidement un torrent d'injures : bernard avait un texte prodigieux.
 - HENRI VERNEUIL parle des relations de Bernard et de Gabin. Malgrè le texte d'Audiard, les répliques de Bernard étaient si drôles qu'elles étaient introduites dans le film.
 - GEORGES LAUTNER se souvient avoir été intimidé et adiratif. Bernard
 le traitait de "petit con".
 - MIREILLE DARC reconnait que toute l'équipe autour d'Audiard 
était assez dure avec elle, mais qu'elle s'amusait beaucoup. . Mireille a
 rencontré Bernard au théatre et a connu 
également ses facéties toujours tendres et gentilles.
 - FRANCIS PERRIN a connu l'homme avant l'acteur. C'était un grand 
mythomane, il avait tout fait et tout inventé. Francis reconnait qu'il 
aimait beaucoup les gens mais se mettait souvent en colère contre les 
imbéciles.
 - JEAN CLAUDE BRIALY  pense qu'il avait une mauvaise foi totale. 
Son personnage était truculent, il pouvait tout jouer. Le théatre était 
sa vie profonde.
 - JEAN PIERRE MARIELLE insiste sur son goût des mots et du verbe. A
 sa première rencontre, fut frappé par sa voix et son articulation.
 - JEAN ROCHEFORT se souvient, dans le film "calmos" de Bertrand Blier, malgrè l'outrance de son jeu, Bernard avait une justesse totale.
 - BERTRAND BLIER, le fils de Bernard
 et plusieurs foisson réalisateur, évoque son éducation un peu 
"bizarre", dans un climat de débilité absolue, la psychologie "cancre" 
qu'il partageait avec François Perier. Bertrand raconte comment il 
investissait ses personnages et les faisait subir à toute sa famille. En
 tant que metteur en scène de son père, Bertrand confie le curieux 
sentiment que ça lui inspirait mais le grand plaisr de travailler avec 
lui.
 - EXTRAITS :
"L'homme à l'imperméable" de Julien Duvivier (1956) avec 
Fernandel. 
 
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L'école des femmes (à la télévision) avec Adjani.
"Dédé d'Anvers" de Marc Allegret (1947) avec Simone Signoret. 
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- --"Les grandes familles" de Denys de la Patellière (1958) avec 
Gabin. 
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"Le cave se rebiffe" de Gilles Grangier avec Gabin. 
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"Les barbouzes" de Georges Lautner (1963) avec Ventura et M 
Darc. 
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"Les tontons flingueurs" de Georges Lautner (1963) avec 
Ventura, F Blanche. 
 
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-"Le grand blond avec une chaussure noire" de Yves Robert (1972) avec M Darc. 
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-"Calmos" de Betrand Blier (1975) avec Jean Carmet, jean Rochefort. 
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"Buffet froid" de Bertrand Blier (1979) avec Depardieu, Carmet (2 extraits).
 - --Bernard Blier récite un poème qu'il a écrit "Ayez mon nom au bout de la langue". 
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Michel Sardou chante "J'aimerai bien qu'on ne m'oublie pas". 
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Bonjour,
RépondreSupprimerpetite rectification : la photo avec Adjani ce n'est pas pour" les femmes savantes" mais pour "l'école des femmes".Ce n'était pas pour le théâtre mais pour la télévision mise en scéne de raymond rouleau en 1973.Bonne continuation .