Durée : 00:10:00
Récapitulatif des titres de la semaine :
Serge Gainsbourg : Sorry Angel,
Kent : On veut des héros,
Mylène Farmer :Plus grandir,
Sandy Martin : Sexy and Erotic,
Benjamin Minimum : Gino et Ginette
dimanche 24 mai 2020
1965-70-75 : 09/10/1962
Titre de l'émission : Mille neuf cent soixante cinq soixante dix soixante quinze
Réalisateur : Labourasse, Guy ; Producteur : Bloch Morhange, Jacques
Date de 1re diffusion : mardi 09/10/1962
Durée : 00:32:00
- ENQUETE : POURQUOI LA CRISE DU CINEMA (INTERVIEWS) :
--- DANY SAVAL : le cinéma va-t-il évoluer ? mourir ? (places chères) - que fera-t-elle plus tard ? pense-t-elle à l'avenir ? les
jeunes y pensent-ils ?
--- JEAN CLAUDE BRIALY : ses différents films - que risque-t-il d'avoir à tourner en 65, 70, 75 ? qu'aimera le public ? quels metteurs en scène passeront le cap : FRANCOIS TRUFFAUT, puis CLAUDE CHABROL, JEAN LUC GODARD, JACQUES DEMY, ANTONIONI, LUCHINO
VISCONTI, FEDERICO FELLINI, LOUIS MALLE, ALAIN RESNAIS, AGNES VARDA
--- MARIE JOSE NAT : deux futures sortes de cinéma pour plus tard : grands spectacles et pour public plus intimiste - télévision est différente du cinéma - quels personnages aimerez-vous interpréter en 1965, 1970 ou 1975
--- FRANCOISE ROSAY : séquence de "La Kermesse héroique" de JACQUES FEYDER - pensez-vous que la jeunesse de 1975 préfèrera le stade au cinéma
--- JEAN MERCURE : pourquoi comédiens au théâtre, au cinéma, à la télévision - croyez-vous qu'un acteur pourra choisir en 1965 - co-production = tour de Babel
--- MIREILLE DARC : que choisiriez-vous entre le cinéma et la télévision ? croyez-vous la jeunesse gaie ? quel rôle aimeriez-vous tourner en 1965, 1970, 1975 ?
vendredi 22 mai 2020
Le cercle de minuit : émission du 6 octobre 1994
Laure ADLER anime l'émission essentiellement axée autour du film de Raymond DEPARDON
"Délits flagrants". C'est l'occasion d'un dialogue sur la Justice entre les divers invités.
Jean Denis BREDIN parle de son livre de nouvelles "la comédie des apparences" et de ses personnages.
- Pierre TRUCHE fait revivre dans son livre "L'anarchiste et son juge" les relations entre le jeune anarchiste CASERIO et le juge qui le condamne à mort pour l'assassinat du président SADI CARNOT. Il définit la personnalité de CASERIO qui refuse la Justice et désire la mort afin de servir la cause anarchiste.
- Avec "Délits flagrants",
Raymond DEPARDON a réalisé le premier film tourné à l'intérieur du Palais de Justice de Paris. Il explique la genèse de ce film qui montre la confrontation de deux paroles lors de l'entretien entre le substitut du procureur et les personnes déférées (diffusion de chutes du film et d'un extrait).
- Le débat s'engage sur la place de la parole dans l'appareil judiciaire, avec
Henri LECLERC (auteur de "Un combat pour la Justice") et
Jean Claude BARREAU (auteur de "Quelle morale pour aujourd'hui"). Pierre TRUCHE souligne la qualité de l'écriture cinématographique de DEPARDON qui filme l'univers clos où tout se joue en quelques minutes. DEPARDON regrette de n'avoir pas eu l'autorisation de filmer le dépôt situé dans les sous-sols du Palais : il souhaitait montrer les conditions de détention des déférés, "une honte pour la démocratie". Jean Denis BREDIN reconnaît qu'il persiste encore trop d'atteintes à la dignité humaine dans le système judiciaire français. Jean Claude BARREAU précise que le fonctionnement du dépôt va être modifié et note que les juges et les avocats sont les plus réticents à ce changement : ils souhaitent avoir les délinquants "sous la main".
- BARREAU expose sa conception de la morale "toujours paradoxale" et cite GHANDI : la dignité est le critère absolu de la morale.
- Laure ADLER présente Catherine MICHEL, 1ère femme nommée harpiste solo à l'Opéra de Paris. Cette dernière se définit "un peu comme la maman de l'orchestre de l'Opéra, un des meilleurs orchestres au monde".
- LE CHOIX DE MINUIT : annonces de manifestation sculturelles, avec un extrait du film "Mort d'un mathématicien napolitain" de Mario MARTONE.
- Laure ADLER reçoit
Charles BERLING et
Didier SANDRE, deux interprètes du film de Pascale FERRAN
"Petits arrangements avec les morts" (1 extrait). Ils évoquent le travail et l'univers de la cinéaste, le scénario et la forme du film, les réactions du public lors de la première projection. Pour Didier SANDRE, ce film "gonflé" s'adresse à tous car il fait revivre "un peu de l'enfance".
Oeuvres :
- Catherine MICHEL joue à la harpe "La grande cadence" de DONIZETTI.
- Daniel SEFF chante "Les planchers fragiles" (en partie sur le générique de fin).
"Délits flagrants". C'est l'occasion d'un dialogue sur la Justice entre les divers invités.
Jean Denis BREDIN parle de son livre de nouvelles "la comédie des apparences" et de ses personnages.
- Pierre TRUCHE fait revivre dans son livre "L'anarchiste et son juge" les relations entre le jeune anarchiste CASERIO et le juge qui le condamne à mort pour l'assassinat du président SADI CARNOT. Il définit la personnalité de CASERIO qui refuse la Justice et désire la mort afin de servir la cause anarchiste.
- Avec "Délits flagrants",
Raymond DEPARDON a réalisé le premier film tourné à l'intérieur du Palais de Justice de Paris. Il explique la genèse de ce film qui montre la confrontation de deux paroles lors de l'entretien entre le substitut du procureur et les personnes déférées (diffusion de chutes du film et d'un extrait).
- Le débat s'engage sur la place de la parole dans l'appareil judiciaire, avec
Henri LECLERC (auteur de "Un combat pour la Justice") et
Jean Claude BARREAU (auteur de "Quelle morale pour aujourd'hui"). Pierre TRUCHE souligne la qualité de l'écriture cinématographique de DEPARDON qui filme l'univers clos où tout se joue en quelques minutes. DEPARDON regrette de n'avoir pas eu l'autorisation de filmer le dépôt situé dans les sous-sols du Palais : il souhaitait montrer les conditions de détention des déférés, "une honte pour la démocratie". Jean Denis BREDIN reconnaît qu'il persiste encore trop d'atteintes à la dignité humaine dans le système judiciaire français. Jean Claude BARREAU précise que le fonctionnement du dépôt va être modifié et note que les juges et les avocats sont les plus réticents à ce changement : ils souhaitent avoir les délinquants "sous la main".
- BARREAU expose sa conception de la morale "toujours paradoxale" et cite GHANDI : la dignité est le critère absolu de la morale.
- Laure ADLER présente Catherine MICHEL, 1ère femme nommée harpiste solo à l'Opéra de Paris. Cette dernière se définit "un peu comme la maman de l'orchestre de l'Opéra, un des meilleurs orchestres au monde".
- LE CHOIX DE MINUIT : annonces de manifestation sculturelles, avec un extrait du film "Mort d'un mathématicien napolitain" de Mario MARTONE.
- Laure ADLER reçoit
Charles BERLING et
Didier SANDRE, deux interprètes du film de Pascale FERRAN
"Petits arrangements avec les morts" (1 extrait). Ils évoquent le travail et l'univers de la cinéaste, le scénario et la forme du film, les réactions du public lors de la première projection. Pour Didier SANDRE, ce film "gonflé" s'adresse à tous car il fait revivre "un peu de l'enfance".
Oeuvres :
- Catherine MICHEL joue à la harpe "La grande cadence" de DONIZETTI.
- Daniel SEFF chante "Les planchers fragiles" (en partie sur le générique de fin).
lundi 18 mai 2020
Le Cercle de minuit : émission du 29 Septembre 1994
Laure ADLER reçoit le cinéaste anglais Ken LOACH pour la sortie de son film
"Ladybird" (extraits). Ken LOACH raconte l'histoire et explique ce qu'il a voulu mettre dans son film. Pour lui, le cinéaste est un intermédiaire pour exprimer la colère face au chomage et à la pauvreté. Ken LOACH se définit plutôt comme un artisan que comme un artiste. Il cherche à comprendre les autres et à partager leurs vécus. Jean François KAHN situe ce film au coeur du débat sur l'Etat libéral. Quant à Camille TODD, elle pense que le mot principal du film est Amour.
- "Le mangeur de lune" est le second film de DAI SI JIE après "Chine ma douleur". RUFUS, qui joue dans le film un rôle de curé, raconte la légende qui a inspiré le scenario. Extrait du film. DAI SI JIE le présente comme un film onirique. Il avoue en riant avoir eut envie de faire quelque chose de loufoque.
- Camille TODD présente son premier roman "La couette". Elle en retrace l'histoire sans dévoiler la fin et raconte les circonstances dans lesquelles elle l'a écrit ; le point de départ étant la mort de sa mère.
- Eduardo MANET présente son dernier roman "Habanera" dont l'action se déroule à Cuba ; roman à caractère autobiographique dans la mesure où il a voulu expliquer sa dualité d'étranger et de fils du pays. Il évoque également son ami, le cineaste cubain Tomas Gutierrez Alea dont le dernier film "Fresa y chocolate" vient de sortir sur les écrans français. Extrait.
- Jean François KAHN est venu parler de Karl POPPER décédé la semaine dernière. Tout à la fois philosophe, mathématicien et physicien, il reste très méconnu en France. JF KAHN se dit profondément influencé par sa pensée dans son métier de journaliste. Il présente son oeuvre et explique sa pensée.
- Jean Pierre BOUYXOU défend le cinema pornographique comme appartenant à un genre plus vaste qui est celui du cinema populaire. Extrait de "Derrière la porte verte" de A James et A Mitchel, film de 1972, prêté par la Cinémathèque française.
- AGENDA : présentation en images et BT d'expos et de concerts (photos de Brigitte Bardot de Ghislain Dussart et archives INA N&B de Samson François au piano).
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